06H41

6h41, gare de Troyes. Cécile Duffaut, quarante-sept ans et Philippe Leduc embarquent dans le train Paris-Troyes pour rejoindre leur domicile à Paris. Tout deux ont été amants il y a vingt-sept ans. Le hasard va les réunir dans ce train. Un trajet où les souvenirs vont défiler. Ou les douleurs du passé vont resurgir.

J'attendais avec impatience le nouveau roman de Jean-Philippe Blondel, ayant eu un vrai coup de coeur pour les deux derniers. Mais ici, la magie n'a pas opéré MAIS! Il y a une explication. Ces deux personnages n'appartiennent pas à ma génération comme dans "Le Baby-sitter" ou "Et rester vivant". Je n'ai donc pas réussi à m'identifier à eux. Ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils vivent sont des choses que j'ignore encore à mon âge. En refermant le livre, je me suis dit qu'il faudrait que je le relise dans une vingtaine d'année, quand moi aussi j'aurais vécu ce qu'ont vécu ces personnages.

J'ai aussi été un peu déçu par la fin car j'ai horreur des fins "ouverte" où il faut imaginer la suite. On attend cette fin avec impatience et puis finalement...on reste sur notre fin.

Pour finir sur un ton positif, on retrouve la magie de Jean-Philippe Blondel : des pensées profondes, on entre toujours autant dans l'intimité des personnages. J'ai lu beaucoup de bonnes critiques sur ce roman, j'ai même eu des difficultés à me le procurer, alors je suis triste de ne pas avoir été touché. Cependant, Jean-Philippe Blondel a beaucoup de talent, on ne peut pas lui enlever ça.

 

06h41, Jean-Philippe Blondel, Buchet-Chastel