mercredi 23 mai 2012

Extrêmement fort et incroyablement près



Je ne sais pas vraiment ce qui m’a poussé à acheter ce livre-là. Peut-être la couverture, l’histoire…En tout cas, je me suis retrouvée devant lui et je l’ai acheté.Oskar est un garçon de 9 ans, surdoué. Il perd son père lors des attentats du 11 septembre. Un jour, il trouve dans les anciennes affaires de son père une clé portant la mention « Black ». Oskar se met donc à la recherche de ce « Black » afin de comprendre comment son père est mort.



Le récit est construit de manière particulière. On a une alternance de récit : Oskar racontant sa quête, des lettres de son grand-père à son fils, et des lettres de sa grand-mère à Oskar. Cette construction m’a un peu dérangé. Au début, je ne comprenais pas trop ce que venait faire ici le récit de ses grands-parents. Mais je l’ai trouvé touchant. Ces lettres retracent leur histoire d’amour et sont très bien écrites. J’ai parfois eu les yeux humides en les lisant ! Cela dit, à la longue, on se lasse un peu…
J’ai également eu du mal avec le récit d’Oskar lorsqu’il raconte ses rencontres avec les différents « Black ». On retrouve alors un panel de personnages, d’histoires, parfois intéressantes, parfois ennuyeuses. Je me suis également lassée vers la fin, sautant certains passages.
En ce qui concerne Oskar, on se prend d’affection pour ce petit bonhomme. Il est drôle, touchant. Il parle beaucoup, passe d’un sujet à un autre. On ressent sa tristesse, et tout le long du roman, on souhaite vraiment qu’il réussisse à se remettre de la disparition de son père.
Plusieurs fois j’ai voulu abandonner la lecture de ce livre mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas le lâcher. Parce que je voulais comprendre pourquoi. Comprendre ce que recherchait Oskar, ce que recherchaient ses grands-parents. Une belle fin.
Extrêmement fort et incroyablement près, Jonathan Safran Foer, Points, Août 2007

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire